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Quels sont les meilleurs placements pour défiscaliser en 2024 ?

Date de dernière mise à jour : 19/03/2024

Pour réduire vos impôts vous pouvez investir dans des dispositifs de défiscalisation. Les dispositifs de défiscalisation peuvent être des investissements d’ordre immobilier mais pas seulement ! Il existe des placements financiers capables de vous faire bénéficier d’avantages fiscaux non négligeables. En plus des avantages fiscaux qu’ils procurent, ces dispositifs vous feront aussi profiter de bénéfices, lorsqu’ils sont bien choisis. Expert Impôts décrypte pour vous les bons placements de défiscalisation qui vous feront faire des économies en investissant l’argent de vos impôts. 

Sommaire

Trouver le placement financier qui me correspond Placer mon argent

Quels placements financiers pour réduire vos impôts ?

Réduire vos impôts tout en soutenant des PME françaises

Les Fonds Commun de Placement dans l’Innovation (FCPI) 

Les Fonds Communs de Placement dans l’Innovation (FCPI) sont des dispositifs vous permettant d’investir dans des PME innovantes. Les FCPI donnent accès à des avantages fiscaux. Néanmoins, pour pouvoir bénéficier de ces avantages, vous devez impérativement conserver vos parts pendant au minimum 5 ans

À quels avantages fiscaux les FCPI donnent-ils accès ? Tout d’abord à des réductions d’impôts. Le taux de ces réductions d’impôts peut atteindre 18% du montant investi en France métropolitaine et 30% dans les DOM/TOM

Un autre avantage est à souligner : il s’agit de l'exonération de l’impôt sur les plus-values.

Quels sont les risques de ce placement ?  

Investir dans des entreprises comporte toujours un risque. Dans le cas des FCPI, vous investissez dans des PME, qui sont des sociétés en développement. Vous prenez donc le risque de perdre votre investissement dans le cas où les résultats des entreprises ne sont pas bons. Voire même dans le cas où celles-ci feraient faillite. Votre gain ou votre perte dépend donc entièrement de l’évolution des PME sur lesquelles vous misez. Il faut aussi prendre en compte la durée de blocage de votre épargne qui est de minimum 5 ans. Le mieux, vous l’aurez compris, c’est donc d’être bien renseigné avant de se lancer.

Miser sur la proximité : Le Fonds d’Investissement de Proximité (FIP)

Les Fonds d’Investissement de Proximité (FIP) permettent de réaliser des investissements financiers visant à soutenir des PME de proximité. Au même titre que les FCPI, les FIP donnent accès à des taux de réduction d’impôts allant jusqu’à 18% de vos investissements. Ils ont aussi une durée de blocage comprise entre 5 et 7 ans minimum

Enfin, l'exonération totale des impôts sur les plus-values et gains générés est également de mise. 

Quels sont les risques de ce placement ?  

Les Fonds d’investissement de Proximité (FIP) tout comme les Fonds Commun de Placement dans l’Innovation (FCPI) sont considérés comme des Fonds Commun de Placement à Risques (FCPR). Les risques sont donc les mêmes que ceux encourus via des FCPI. Néanmoins, le risque est plus modéré concernant les FIP car les secteurs d’activité des PME éligibles aux FIP sont considérés comme plus sûrs : biens de consommations, transports etc. Tandis que les secteurs d’activité des PME éligibles aux FCPI (informatique, environnement, communication) présentent une dimension plus aléatoire.

Par ailleurs, les FCPI et FIP sont des solutions de défiscalisation qui peuvent être mises en place très rapidement. On vous conseille la lecture de notre article pour savoir comment mettre en place ces solutions de défiscalisation en dernière minute.

La Société de Financement du Cinéma et de l’Audiovisuel (SOFICA)

Adhérer à une Société de Financement du Cinéma et de l’Audiovisuel (SOFICA) vous permet de bénéficier d’avantages fiscaux importants tout en soutenant l’industrie du cinéma français. Ce produit financier est toutefois peu rentable. Sa rentabilité se joue surtout sur les sommes via lesquelles les adhérents réduisent leurs impôts. En effet, le taux de réduction d’impôts dont vous pouvez bénéficier en souscrivant à une SOFICA s’élève à 30% de votre investissement. Un taux pouvant évoluer à la hausse sous certaines conditions et atteindre jusqu’à 48%. La durée de ce dispositif est de minimum 5 ans.  

Quels sont les risques de ce placement ?  

Les rendements générés par les SOFICA sont faibles (environ 1%) et la durée de blocage des parts est élevée. Le risque principal concerne le capital investi. 

À savoir : Les sociétés de production cinématographique bénéficient d’un crédit d’impôt pour les frais liés à la production. Ce crédit d’impôt devait prendre fin le 31 décembre 2023 mais il est prorogé jusqu’au 31 décembre 2026.

Et si vous investissiez dans des parts immobilières ?

Si vous souhaitez investir dans des parts immobilières, la SCPI est le choix le plus judicieux. Une SCPI est une Société Civile de Placement Immobilier, c’est-à-dire une société qui gère la location de biens immobiliers pour le compte d’épargnants. Si vous optez pour ce placement, vous serez heureux d’apprendre qu’il est très accessible (à partir de 200€ investis seulement). Deuxième avantage : la fiscalité très avantageuse qui en découle. Il existe plusieurs types de SCPI fiscales : les SCPI Pinel, les SCPI Denormandie, les SCPI Malraux ou encore les SCPI de déficit foncier. Les SCPI fiscales donnent le droit à des avantages fiscaux très différents selon la loi fiscale de référence de la SCPI. 

À savoir : En choisissant les SCPI fiscales, vous privilégiez les avantages défiscalisants aux rendements.

Quels sont les risques de ce placement ? 

Il existe toujours un risque de perte du capital comme dans toute sorte de défiscalisation immobilière , prenez alors le temps de lire notre article dédié aux dispositifs de défiscalisation immobilière. Mais ce risque est modéré par la diversité des parcs immobiliers détenus par les SCPIs. Concernant les SCPI fiscales, les rendements locatifs sont faibles, mais le principal bénéfice financier se trouve dans l’aspect défiscalisation. Aussi, la durée de ce type de placement est longue, de 9 à 12 ans selon le type de SCPI fiscale mise en place. 

Les produits d’épargne : Lequel choisir pour réduire vos impôts ? 

Objectif prévoyance : Le Plan Épargne Retraite (PER)

Le Plan Épargne Retraite (PER) est un produit d’épargne vous permettant de vous constituer une retraite complémentaire. 

L’argent versé sur le PER est bloqué jusqu’à la retraite. Sauf pour certains cas comme les accidents de la vie ou encore l’achat de votre résidence principale. Pensez donc à ouvrir votre PER au bon moment. En plus de l’avantage de faire travailler votre argent, donc de générer des revenus, le PER est un dispositif de défiscalisation efficace. 

Les versements réalisés sur le PER sont déductibles de vos revenus. Ce qui constitue un réel avantage fiscal. Votre base de revenus imposable sera ainsi réduite, et par conséquent vos impôts seront eux aussi réduits. 

Le PER existe sous d'autres formes : le PER individuel, le PER d'entreprise collectif et le PER d'entreprise obligatoire.

À savoir : Il était auparavant possible d’ouvrir un PER pour vos enfants. Mais depuis le 1er janvier 2024, le PER enfant a été supprimé pour laisser place au Plan d’Épargne Avenir Climat (PEAC).

Quels sont les risques de ce placement ? 

Le premier risque réside dans le fait que votre PER soit bloqué jusqu’à votre retraite à part dans les cas mentionnés ci-dessus. Il faut donc anticiper les aléas de la vie, tout en sachant que vous ne pourrez pas utiliser l’argent de votre épargne retraite. 

Vous pouvez approfondir le sujet et découvrir quels sont les avantages du PER ainsi que ses inconvénients au travers de notre article dédié. 

Le placement de long terme diversifié : L’Assurance vie

L’assurance vie est, tout comme le PER ou le contrat de capitalisation, un produit d’épargne permettant d’avoir accès à des avantages fiscaux. L’objectif de souscrire à une assurance vie est de préparer certains projets de grande envergure ou tout simplement de se constituer un capital. Les sommes versées sur votre contrat d’assurance vie ne sont pas imposables jusqu’au rachat de votre contrat. De plus, l’assurance vie donne accès à un abattement fiscal des plus-values qui ne sont imposées qu’à 7,5% pour un contrat d’une durée supérieure à 8 ans.

Mais alors quelle différence entre le PER et l’assurance vie ? La principale différence entre le PER et l’assurance vie est le fait que vous puissiez récupérer l’argent versé sur une assurance vie quand vous le souhaitez. Si c’est avant 8 ans, vous ne bénéficierez simplement pas de l'abattement fiscal.

Quels sont les risques de ce placement ? 

L’assurance vie est une enveloppe d’investissements financiers, qui sont soumis à l’influence des cours boursiers et autres. Les variations du marché financier peuvent en effet affecter ces produits d’épargne et leurs rendements. La diversification des investissements regroupés dans le contrat d’assurance vie est un élément de vigilance pour atténuer les risques de perte de capital. 

Objectif rentabilité : Le Plan Épargne Action (PEA)

Le Plan Épargne Action (PEA) est lui aussi un produit d’épargne défiscalisé. Il permet aux investisseurs d’obtenir des actions d’entreprises européennes tout en bénéficiant d’un avantage fiscal.

Les détenteurs de PEA jouissent d’un cadre fiscal intéressant, puisque 5 ans après avoir effectué le premier versement (sans avoir retiré de sommes d’argent), les gains que génèrera votre PEA seront exonérés d’impôts sur le revenu. En effet, si vous effectuez des retraits de votre PEA (Plan Épargne Action) après 5 ans, vous ne serez soumis qu’aux prélèvements sociaux (17,2%). Et cela n'entraînera pas la clôture du PEA.

En revanche, tout retrait de votre PEA avant 5 ans entraîne la clôture de ce dispositif. Vous serez donc soumis soit :

  • au barème de l’impôt sur le revenu ainsi qu’au taux de 17,2% de prélèvements sociaux

  • à la Flat Tax de 30% qui inclut l’impôt sur le revenu (12,8%) et les prélèvements sociaux (17,2%)

En effet, comme pour la plupart des revenus issus de placements financiers, vous pouvez choisir d’être imposé à la Flat Tax - en français Prélèvement Forfaitaire Unique (PFU) - plutôt qu’aux qu’aux taux d’imposition sur le revenu

Pour savoir quelle défiscalisation choisir, il convient d’analyser rigoureusement votre situation.

Quels sont les risques de ce placement ? 

Les sommes accumulées au sein du PEA ne peuvent être investies que dans des entreprises éligibles, qu’elles soient cotées ou non cotées en bourse. Il y a donc un risque de perte en capital, car celui-ci ne va dépendre que de la santé des entreprises sur lesquelles vous miserez. 

Sauvegarde des espaces ruraux & fiscalité : Les Groupements Fonciers 

Les Groupements Fonciers sont des sociétés civiles dont le but est de transmettre des parts de terrains à des investisseurs. Si vous optez pour ce dispositif, vous participez ainsi à la conservation et à l’exploitation de terrains forestiers, viticoles ou agricoles. Qu’il s’agisse des Groupements Fonciers Forestiers (GFF), des Groupements Fonciers Viticoles (GFV) ou des Groupements Fonciers Agricoles (GFA), ils vous permettent tous de percevoir des revenus complémentaires, parfois en nature. Les groupements fonciers procurent aussi des avantages fiscaux importants : 

  • L'exonération totale ou partielle de l’Impôt sur la Fortune Immobilière (IFI)

  • La réduction d’impôts sur le revenu à hauteur de 18% de votre investissement 

  • L'abattement de 75% sur la valeur transmise lors d’une succession ou d’une donation

Quels sont les risques de ce placement ? 

Les principaux risques des Groupements Fonciers sont la mauvaise gestion et exploitation de la parcelle dans laquelle vous avez investi. Cela pourrait avoir un impact sur vos rendements. 

Les crédits d’impôt : L’astuce pour tous, comment en bénéficier ?

Un crédit d’impôt est une réduction de l’impôt sur le revenu pouvant donner lieu à un remboursement dans le cas où vous n’êtes pas imposable ou que le montant du crédit d’impôt est supérieur à vos impôts. En effet, à la différence d’une simple réduction d’impôt, le crédit d’impôt est destiné à tous les résidents en France, peu importe que vous soyez imposable ou non imposable. Pour être éligible à ces dispositifs de crédits d’impôts, vos dépenses doivent respecter les conditions fixées par l’État. 

Voici certaines catégories de dépenses éligibles au crédit d’impôt : 

  • L’emploi à domicile

  • Les dons 

  • Les cotisations syndicales

  • Les enfants à charge et les étudiants

  • Les dépenses d’équipement de l’habitation principale en faveur de l’aide aux personnes ou de la transition énergétique menant à la défiscalisation écologique 

Cette liste est bien sûr non exhaustive et il existe beaucoup d’autres moyens mis en place par l’État pour bénéficier de crédits d’impôts. 

Comment choisir le bon investissement financier ?

Quels sont les critères de choix d’un bon placement financier ? Il est essentiel de comprendre qu’un bon placement pour certains individus ne l’est pas forcément pour d’autres. Le bon placement n’existe pas. En effet, il n’existe pas vraiment de bons ou de mauvais placements, seulement des placements de défiscalisation qui correspondent à des critères. Le but étant pour chaque individu de trouver le meilleur placement de défiscalisation selon sa situation financière et les biens qu'il possède. Il est nécessaire avant tout de bien analyser votre situation afin de comprendre quelles sont vos attentes et vos besoins. Les critères les plus importants à prendre en compte avant d'investir sont les suivants : 

  • Horizon de placement : long terme, moyen terme ou court terme

  • Aversion au risque : votre degré d’acceptation quant au risque de ne pas retrouver votre capital de départ en fin d’opération. Ce critère est généralement évalué à l’aide d’une échelle, de 1 à 10 par exemple. Plus un investissement est risqué, plus il a le potentiel de générer des bénéfices

  • Rendement / Rentabilité : souhaitez-vous une solution de placement sécurisé, ou bien investir dans le but de générer des bénéfices ? Le taux de rendement de votre placement est le critère qui permettra de mesurer sa rentabilité

  • Rémunération : elle peut se faire soit grâce à l’accumulation d’intérêts, ou bien à la revente du placement, à travers une plus-value. Les frais de dossier, de gestion, d’arbitrage, d’accompagnement, etc sont à anticiper et à retirer de la rémunération brute, pour obtenir la rémunération nette 

  • Liquidité : à quel point avez-vous besoin que votre argent soit disponible rapidement ? Sous quelles conditions et quelle forme souhaitez-vous être en mesure de récupérer le capital investi (délais, rentes, sorties de capital, etc) ?

  • Diversification : mettez-vous tous vos œufs dans le même panier, ou souhaitez-vous diversifier votre portefeuille d’investissements déductibles d’impôt

  • Complexité : souhaitez-vous gérer tous les aspects vous-même, en vous limitant à un éventail de solutions (les produits complexes, structurés, etc ne sont pas conseillés aux investisseurs qui ne sont pas experts du domaine) ? Ou bien confier la gestion de votre épargne à un expert, qui saura trouver le dispositif qui vous convient le mieux, et le gérer judicieusement ? Dans le but de trouver la meilleure épargne défiscalisée

  • Fiscalité : l’optimisation et la rentabilité d’un placement financier sont accentuées par une fiscalité avantageuse. Mais c’est loin d’être le cas de toutes les catégories d’investissements financiers. Nous allons vous présenter la crème des placements à fiscalité intéressante. 

Il vous appartient de faire le point sur ces critères, et de déterminer où vous vous situez, en fonction de vos préférences et de vos objectifs de placement (rendement, transmission, prévoyance, etc).

Pourquoi faire appel à un Conseiller en Investissement Financier ? 

Afin de régulariser et de contrôler les acteurs des marchés financiers et de protéger les particuliers, la France a créé le statut de Conseiller en Investissement Financier (CIF). Celui-ci est encadré par la Loi de sécurité financière de 2003. Le CIF est là pour vous orienter. Il vous aidera à comprendre les différents critères mentionnés ci-dessus, avant d’investir votre argent.  Son rôle est de vous procurer un conseil en investissement, c’est-à-dire de vous proposer la meilleure stratégie de placement pour votre argent, en fonction de votre situation et de vos objectifs. A travers plusieurs questions ciblées, il détermine votre profil investisseur. Ses recommandations et son approche seront alignées avec votre objectif d’investissement, votre situation patrimoniale, votre niveau de connaissances en placements financiers et votre aversion au risque. Un fois la prestation de conseil réalisée, le CIF vous remet une déclaration d’adéquation. Celle-ci explique en quoi les recommandations qui vous ont été faites correspondent bien à vos objectifs et à votre profil. Ensuite, libre à vous de suivre ou non les conseils de CIF, via l'intermédiaire d’un interlocuteur compétent. Car le CIF n’est pas habilité à réaliser les placements de défiscalisation. Son rôle ne comprend pas la gestion de portefeuille. 

Les domaines d’expertise du CIF sont : 

  • Vous conseiller sur des investissements  : choix des actions, obligations, FCP, etc

  • Vous conseiller sur la réalisation : réception, transmission et/ou exécution d’ordres

  • Éventuellement vous conseiller sur la réalisation d’autres opérations : bien divers et variés (acquisition d’art, etc)

Les CIFs sont en général plutôt spécialisés en épargne, crédit et assurance. Ils sauront vous renseigner sur toutes les subtilités du domaine financier. La finalité étant pour vous de réaliser des investissements déductibles des impôts. Pour un tour d’horizon des placements financiers, il est conseillé de s’orienter plutôt vers un Conseiller en Gestion de Patrimoine.   

Comment choisir son Conseiller en Investissement Financier (CIF) ? 

Le statut de CIF est protégé par l’AMF (Autorité des Marchés Financiers), qui est une organisation indépendante d’envergure internationale.  Le CIF a certaines obligations légales envers ses clients. Pour vous assurer que votre interlocuteur soit en conformité, vous pouvez commencer par vérifier les informations suivantes sur sa carte professionnelle. C’est un document qu’il doit vous faire parvenir avant la contractualisation d'une mission de conseil :

  • Statut de CIF auprès de l’AMF. Un numéro d'identification doit être associé

  • Immatriculation sur le registre de l’ORIAS (Registre unique des intermédiaires en assurance, banque et finance. Un numéro d'identification doit également être associé

  • Souscription à une assurance responsabilité civile professionnelle

Si vous avez un doute, vous pouvez toujours contacter l’AMF au 01 53 45 62 00. Leur service Epargne Info pourra vous renseigner sur votre interlocuteur et vérifier qu’il est bien légalement habilité à vous conseiller.

D’autres critères de choix sont à passer en revue avant de choisir un CIF :

  • Neutralité 

Certains CIF sont indépendants, et d’autres non. Le conseil indépendant a l’avantage d’être plus neutre, et moins intéressé. En effet, dans le cas d’un conseil non indépendant, le CIF est autorisé à être rémunéré directement par l’entité qui gère le produit financier vers lequel il vous oriente. On comprend aisément pourquoi cela peut être moins neutre qu’un conseil indépendant, qui a contrario ne peut être rémunéré par l’entité en question. La CIF a l’obligation de vous informer si son conseil est indépendant ou non.

La neutralité du conseil peut aussi être estimée à l’aide des éléments suivants : 

  • Le nombre de fournisseurs de produits financiers avec lesquels il travaille (établissements bancaires, organismes d’assurances, sociétés de gestion, etc)

  • Les détenteurs du capital de la structure juridique à laquelle le CIF est rattaché

  • Si un fournisseur de produits financiers représente plus de 33% du chiffre d’affaires de la structure 

  • Existence ou non de liens financiers entre la structure et des fournisseurs de produits financiers (participations supérieures à 10% des droit de vote ou du capital), dans un sens comme dans l’autre

Ces informations sont normalement présentes sur la carte professionnelle fournie par le CIF. 

  • Mode de rémunération 

Il est précisé sur la lettre de mission que le CIF doit vous fournir. Dans le cas des conseils indépendants, il s’agit généralement d’honoraires (le temps passé pour vous prodiguer le conseil). Puisque le CIF ne se rémunère pas via l’établissement qui fournit les produits financiers qu’il vous conseille. 

Aller plus loin : Le rôle du Conseiller en Gestion de Patrimoine

Les Conseillers en Gestion de Patrimoine sont très souvent certifiés CIF, entre autres. Et, contrairement aux CIFs, ils sont bien habilités à gérer votre portefeuille.  C’est-à-dire qu’ils sont en capacité de vous accompagner sur tous les volets de la gestion de votre patrimoine financier et immobilier, grâce à leur vision à 360°. Expert Impôts est spécialisé dans la mise en relation avec des conseillers qui vous permettent de trouver l’investissement qui fera fructifier votre argent tout en réduisant vos impôts

Ceci étant dit, passons maintenant à l’exposé des différents types d'investissements financiers défiscalisants

NB : Nous vous proposons aussi l’exposé des meilleurs placements dans lesquels investir 10 000€ et de nombreuses astuces pour investir efficacement cette somme dans notre article dédié. 

Trouver le placement financier qui me correspond Placer mon argent

Questions fréquentes

Pourquoi défiscaliser ?

La défiscalisation permet de réduire son imposition tout en se constituant un patrimoine immobilier. C’est donc un moyen de faire fructifier son argent tout en profitant de réductions d’impôts. Le but étant de profiter des dispositifs légaux mis en place par l’État pour défiscaliser. 

Quand investir pour défiscaliser ?

Il n’y a pas de moment pour défiscaliser, c’est vous qui décidez quand vous pensez en avoir besoin. Le but étant de réduire son imposition, si elle vous paraît trop élevée, vous pouvez commencer à réfléchir à des dispositifs à mettre en place.  C'est le montant de votre imposition qui va déterminer votre besoin de trouver des solutions pour optimiser votre fiscalité

Quel placement défiscalise ?

Les dispositifs de défiscalisation immobilière sont les suivants : LMNP, Pinel, Denormandie, etc. Vous pouvez également investir dans les entreprises dans des entreprises : Les SOFICA, la loi GIRARDIN, les FCPI & FIP, l'investissement en PME, l'investissement solidaire, les groupements forestiers d'investissement et viticoles (GFI, GFF et GFV).

Qui a droit à la défiscalisation ?

La défiscalisation s'adresse à toute personne résidant en France, soumise à l'impôt.Il faut savoir que les dispositifs de défiscalisation ne sont pas uniquement réservés aux plus aisés. En effet, il est conseillé de s'y intéresser à partir d'un montant d'impôt de 2.500 euros.

Comment choisir son placement financier ?

Pour choisir le bon placement financier, il faut évaluer le risque du placement. Il faut pour cela prendre en compte votre situation et vos aptitudes, évaluer également votre aversion au risque. Il convient également de décider au préalable ce que vous voulez faire de votre argent, pour pouvoir se projeter. On dit aussi qu’il faut définir son projet dans le temps pour le rendre plus concret.  

Où placer son argent en 2024 ?

Les meilleurs placements en 2024 sont l'immobilier et l'assurance, mais la nouvelle tendance c’est les crypto-monnaies. Il existe également d’autres dispositifs très en vogue en ce moment comme la location meublée, les fonds structurés, la location nue, l'investissement dans les secteurs innovants et les SCPI.

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