Économiser : se débarrasser des dépenses inutiles
1. Faire le point sur vos dépenses
C'est à la fois l'étape la plus laborieuse et la plus indispensable. Prenez le temps de faire l'inventaire de vos dépenses et de prendre du recul dessus pour agir là où les résultats seront les plus importants.
Que vous optiez pour un Excel, une feuille de papier ou pour une application de gestion de budget, l'essentiel est d'avoir une vision claire de vos dépenses en quelques clics.
Une fois votre situation bien délimitée, vous pouvez déjà faire ces quelques observations :
- Est-ce que votre patrimoine progresse ou régresse ? À quelle allure ?
- Quelle partie de vos dépenses vous coûte le plus ?
Faire cet état des lieux vous permettra de définir vos priorités et de réorganiser vos budgets en conséquence. Cela peut aussi vous aider à prendre conscience de certains achats compulsifs que vous auriez pu éviter !
2. Appliquer la méthode “cost-killer” à toutes vos dépenses
L'analyse “cost-killer” consiste à supprimer tous les petits coûts peu visibles , mais qui mis bout à bout, peuvent significativement entamer votre budget. C'est une méthode utilisée en entreprise à l'origine, mais qui se prête aussi bien à vos finances personnelles.
Pas de secret ici : suivez toutes vos dépenses sur ces derniers mois, stoppez toutes celles que vous jugez inutiles et réduisez celles qui peuvent l'être.
Vous pouvez notamment regarder du côté de :
- votre logement : consommation en énergies et en eau, assurance habitation, charges locatives, abonnement internet.
- vos moyens de transport : abonnement aux transports en commun, assurance véhicule, consommation de carburant.
-
votre alimentation : gaspillage, budget fast food, livraisons et restaurants.
A noter : l'idée n'est pas non plus de vous priver, mais simplement d'avoir conscience de vos plus gros budgets afin de pouvoir les optimiser.
-
vos dépenses “plaisir” et loisirs : produits high-tech, vêtements, sorties, etc.
A noter : Si vous avez tendance à multiplier ces dépenses, veillez à prendre le temps de peser le pour et le contre avant chaque achat. Vous pouvez aussi acheter d'occasion et revendre les biens que vous n'utilisez plus !
- vos abonnements : téléphone, magazines, services de streaming, newsletters, etc.
- vos frais bancaires : frais de carte de crédit ou de tenue du compte par exemple.
3. Optimiser vos impôts
S'il y a un poste de dépenses qu'il ne faut pas oublier d'analyser si vous voulez faire des économies, c'est bien la source de vos revenus ! Vous n'êtes pas sans savoir que les impôts représentent la première “coupure” faite dans vos revenus.
Si on ne peut pas passer outre, il existe de multiples dispositifs qui permettent de les réduire selon votre profil, à condition de savoir où chercher.
Or, il est possible d'optimiser votre imposition en fonction de votre situation. Pour cela, rien de plus simple : prenez 2 minutes pour tester votre éligibilité gratuitement, et découvrez si vous pouvez bénéficier de réductions d'impôt. Un expert vous accompagnera alors pour construire avec vous une stratégie d'optimisation de vos impôts.
Prendre le temps d'analyser son patrimoine, ses dépenses et ses revenus peut vous permettre d' économiser régulièrement à l'avenir, et sans avoir à se serrer la ceinture. Une fois cela fait, l'étape suivante dans l'optimisation de vos finances est de prendre l'habitude de mettre de côté.
Épargner : les habitudes pour mettre de côté régulièrement
1. La méthode 50-30-20
Comme pour économiser, bien épargner passe par une bonne organisation de son budget, mais aussi par une certaine discipline budgétaire. Mais pas de panique : la discipline n'est pas toujours synonyme d'effort, surtout dans le cas présent.
Si vous avez déjà fait l'inventaire de votre patrimoine, vous devez avoir une bonne vision de votre budget. Sinon, il vous faut lister vos dépenses mensuelles obligatoires : le loyer, les remboursements d'emprunt, les abonnements (nécessaires), les frais d'assurance, etc.
Une fois cette liste faite, vous pouvez estimer le pourcentage de vos revenus qui sera, de toute façon, utilisé pour ces dépenses fixes. En général, ces dépenses approchent les 50 % de vos revenus, mais c'est évidemment propre à chaque situation.
Que faire du reste de vos revenus ? L'idée est de vous fixer vous-même un budget pour les dépenses variables du
mois :
vos loisirs, votre nourriture, vos achats “plaisirs”, etc.
Cette partie-là représente en général 30 % de vos revenus, mais, encore une fois, c'est propre à chacun.
L'idée principale est de
surveiller ses dépenses pour réussir à épargner chaque mois
les plus ou moins 20 % restants de votre revenu.
À noter : ne pas prendre au pied de la lettre les chiffres 50-30-20.
Si vos dépenses fixes représentent moins de 50 % de vos revenus, tant mieux ! Si c'est l'inverse, ce n'est pas
grave non plus.
Il vaut mieux épargner peu sur le long terme que beaucoup pendant quelques mois puis ne plus tenir ses
engagements.
2. Constituer votre épargne de précaution
Si vous ne l'avez pas déjà fait, il est judicieux de mettre 2 à 6 mois de revenus de côté pour constituer votre “épargne de précaution”. Cette somme doit vous servir à répondre aux dépenses imprévues et aux urgences.
Quel placement pour l'épargne de précaution ?
Les livrets d'épargne sont parfaits pour stocker votre épargne de précaution.
Le livret A, par exemple, est à la fois garanti par l'État et totalement liquide.
Une fois cette somme rassemblée, vous pourrez allouer le reste de votre épargne à vos projets de long terme. Comme par exemple le financement d'un voyage, de votre résidence principale ou de votre retraite. Et ce, sans avoir à revoir vos plans le jour où il faudra réparer votre voiture ou vous acheter un nouveau téléphone !
Si la répartition de votre budget vous permet de mettre régulièrement de côté et que vous avez constitué votre
épargne de précaution,
alors vous êtes en (très) bonne voie pour tirer parti de vos finances au maximum.
La dernière étape (et oui, déjà), c'est de placer intelligemment votre épargne !
Placer : faire travailler son argent !
1. Quel est votre profil d'investisseur ?
Cette fois-ci, c'est votre profil d'investisseur que vous devez connaître pour placer votre argent. Veillez à bien le définir afin d'opter pour un portefeuille d'investissement correspondant à vos capacités, vos besoins et objectifs ou encore votre aversion au risque et votre horizon de placement.
Connaître tous ces paramètres vous permettra de déterminer quel risque vous pouvez vous permettre de prendre, et donc de choisir des placements plus ou moins performants. Car risque et performance vont de pair.
Vous souhaitez connaître votre profil investisseur ? Nous avons sélectionné pour vous Mon Petit Placement, qui propose de remplir un court questionnaire afin de le définir au mieux ! Vous recevrez un conseil d'investissement sur-mesure, gratuit et sans engagement : de quoi économiser un temps précieux.
Si le Livret A est très utile pour stocker son épargne de précaution, son taux d'intérêt est très faible. Avec un taux à 0,5 %, le rendement du livret A ne permet pas de couvrir la hausse des prix liée à l'inflation, de 1,45 % en moyenne ces 20 dernières années… Résultat : il vous fait perdre du pouvoir d'achat.
2. Le secret d'un bon placement : le long terme
La règle d'or du placement, quel que soit votre profil, c'est de viser autant que possible le long terme.
Cela vous permet de placer sur des produits plus risqués, et donc plus rémunérateurs, car vous n'êtes pas dépendant des fluctuations de court terme et vous bénéficiez de la tendance haussière des marchés sur le long terme. Par ailleurs, plus un placement est long, plus il profite des effets des intérêts composés.
Concrètement, si vous placez 10 000 €, et faites 1 % de performance au premier trimestre, alors vous toucherez un intérêt de 100 €. Cette somme étant réinvestie par défaut dans votre placement, si vous refaites 1 % de performance le trimestre suivant, vous toucherez 101 € cette fois-ci !
3. Diversifier pour réduire les risques de perte de capital
La deuxième règle d'or du placement, c'est de diversifier. Diversifier, c'est placer son épargne sur différents produits pour étaler le risque de perte en capital.
Pour avoir une petite idée des produits financiers existants, vous pouvez lire notre article répertoriant les meilleurs placements défiscalisants.
C'est pour cela qu'on vous recommande d'investir non pas sur un unique produit mais sur des portefeuilles diversifiés ! En plus de “ne pas mettre tous ses œufs dans le même panier”, il est conseillé d'investir régulièrement pour lisser son point d'entrée. Comme le cours de vos placements fluctue, il est plus prudent d'entrer en plusieurs fois sur un marché pour ne pas risquer de tout investir au mauvais moment.
4. Gagner du temps et de la sérénité : se faire accompagner !
Que vous ayez besoin d'un coup de pouce ou que vous manquiez de temps,
il peut être utile de vous faire accompagner pour bien placer votre épargne.
Notre partenaire Mon Petit Placement vous propose d'ouvrir une assurance-vie sur-mesure et dès 300€,
afin de dynamiser votre épargne en quelques clics !
À savoir : L'assurance-vie n'est pas réservée aux personnes voulant préparer leur héritage. En fait, il s'agit d'une des enveloppes d'investissement les plus flexibles et les plus avantageuses fiscalement pour les placements de moyen et long terme. Elle est autant adaptée aux jeunes qu'aux seniors, si ce n'est plus.
La fintech française sélectionne pour vous des placements boursiers habituellement réservés aux plus fortunés, selon votre profil. Leur plateforme vous permettra de suivre votre placement et de le modifier à votre guise. Cerise sur le gâteau : il n'y a aucun frais d'entrée ou de sortie. Mon Petit Placement ne vous prélèvera une commission que si votre placement réalise une performance.
Envie de dynamiser ou diversifier votre épargne ? Inscrivez-vous avec le code EXPERTIMPOTS15 et profitez d'une réduction de 15% sur les commissions prélevées sur votre performance !